Histoire et monnaies des périodees romaines tardives et byzantines
Le monnayage byzantin est extrêmement varié et complexe, du Ve au XVe siècle il a connu de nombreuses réformes et subit des influences romaines, grecques et religieuses.
A la fois abordable pour un collectionneur, de nombreuses références des monnaies en métaux de base peuvent être faciles à acquérir avec un petit budget, certaines périodes comportent de nombreuses variétés mal connues des vendeurs et peuvent donner lieu à l'acquisition de belles raretés à celui qui prend la peine de les étudier avec soin.
Et bien évidement, comme toujours en numismatique antique, c'est toujours un plaisir de détenir en main un artefact de cette histoire millénaire, qui plus est quand la qualité, la beauté et la rareté sont réunies.
Sans rentrer dans tous les détails de cette histoire millénaire, vous trouverez un résumé de l'histoire Byzantine dont les monnaies Byzantines sont de modestes témoins.
La fondation de Constantinople (IVe-Ve siècles)
Carte de l'empire romain au IVe siècle
L’évènement fondateur de l'empire Byzantin est sans aucun doute la décision de l'empereur Constantin le Grand de fonder sa capitale en orient, à l'emplacement de l'ancienne Byzance sur le Bosphore. En 330, après dix ans de travaux par les ouvriers Goths, l’inauguration de la nouvelle capitale fut célébrée, cette capitale fut appelée Constantinople, en fait Constantinopolis en latin, soit la ville de Constantin. A cette occasion des monnaies furent émises dans tous l'empire pour célébrer la commémoration de Rome et de Constantinople, la seconde Rome. De fabuleux monuments comparables à ceux de Rome y furent érigés comme l'hippodrome, un forum, un sénat et la première basilique Saine Sophie. La conversion de Constantin au Christianisme marquera également la suite de l’empire romain, l’empire sera Chrétien jusqu’à sa chute plus de mille ans plus tard.
En 395, l'empereur Théodose Ier décide de séparer l'empire en deux, l'empire Romain d'Orient est fondé, plus jamais l'Occident et l'Orient, de la Gaule à l'Anatolie ne seront réunis en un seul empire.
Nummus commémoratif de Constantinople émis à Trèves
Le monnayage byzantin commence avec les monnaies du Ve siècle, en réalité elles ne sont pas à proprement dit des monnaies byzantines mais plutôt des monnaies de l’empire romain d’Orient. Les ouvrages numismatiques comme celui de David R Sear commencent à référencer les monnaies byzantines à la réforme monétaire d’Anastase qui introduit le nouveau monnayage spécifiquement byzantin et en rupture avec le monnayage romain, tandis que J. Sabatier commence sa classification des monnaies byzantines au début du règne d’Arcadius. Le monnayage byzantin du Ve siècle, d'Arcadius à Zenon, avant la réforme monétaire d'Anastase, fait partie intégrante du monnayage romain tardif.
La chute de Rome et la reconquête de Justinien (Ve-VIe siècles)
Carte de l'empire byzantin au VIe siècle
Puis au début Ve siècle, les temps sont troubles et les guerres ébranlent les frontières de l'empire, Rome est même saccagée par les Wisigoths en 410, les fortifications de la ville sont renforcées et Théodose II l'entoure de nouveaux remparts entre 412 et 414, Constantinople est bien située pour résister aux envahisseurs qui vont déferler sur l’Europe et l'empire romain d'Orient tient bon, là où l'occident plie sous le poids des barbares avec la chute définitive de l'empire d'occident en 476.
L'empire Romain d'Orient est désormais seul héritier Rome, et plutôt que sombrer sous la pression des envahisseurs, il va même devenir tout puissant au VIe siècle sous Justinien. Suite à de judicieuses alliances et à des campagnes militaires bien menées, plus de 500 navires vont se diriger vers Carthage, l’Italie, la Sardaigne, Corse et l’Espagne et Justinien reprendra L'Afrique de l'ouest dont la province de Carthage au Vandales et l'Italie au Wisigoths, vers 555, l'empire Romain est quasiment reconstitué.
Justinien bâtit la cathédrale St Sophie, après un premier effondrement de sa coupole, on reconstruit St Sophie, Justinien prononce « Salomon je t’ai égalé cette fois elle tient ». Il continuera à construire de nombreux bâtiments à travers l’empire et les murailles construites autour de Constantinople tiendront pendant près de 1000 ans.
L’œuvre capitale du règne de justinien restera le code Justinien qui servira de base à la législation de l’occident. En 567 à la mort de Justinien, le peuple est épuisé et la fragile façade de grandeur et d’opulence ne va pas tarder à se lézarder.
Pendant ce temps, les Francs s’installèrent en France, les Wisigoths sont en Espagne et au sud de la France.
Follis de Justinien émis à Constantinople entre 554 et 555
En 498, une nouvelle monnaie est créé, il s'agit d'un multiple de 40 nummis avec toute une série de divisionnaires. Le follis est une monnaie d’environ 30 mm pour un poids de 18 grammes. Avec ce follis, c'est le retour d’une grande monnaie "romaine" qui va évoluer au fil des VI et VIIe siècles après J.-C.
Les follis les plus emblématiques de l’Empire byzantin sont certainement ceux de l’empereur Justinien avec l’introduction des portraits de face sur les monnaies de bronze et l’abandon du portrait de profil de tradition romaine. A partir de l’an XII, c’est à dire de 538, une réforme monétaire introduit des follis de Justinien plus grands et plus lourds (jusqu’à plus de 40 mm pour un poids théorique de 27 g, leur poids reviendra rapidement à 18g puis déclinera en termes de poids au VIIe siècle pour descendre vers 4 g.
Cette évolution monétaire est en réalité un artéfact de l'évolution très importante de la civilisation romaine et byzantine du VIème siècle et se traduit dans le monnayage par une nouvelle iconographie et de nouveaux symboles :
- L’avancée de la culture grecque prend le pas sur la culture latine : les habits impériaux, par exemple, s’orientalisent avec la robe consulaire et la numérotation grecque se généralise au détriment des chiffres romains. On notera la cohabitation sur le revers de cette monnaie des chiffres grecs (lettres) : Δ, Ϛ et M avec les chiffres romains X et II ;
- La religion gagne en importance avec une multiplication des symboles religieux sur les monnaies : sur cette monnaie croix, globe crucigère et diadème avec pendilla.
- Des symboles forts de l’autorité impériale et militaire : buste de l’empereur cuirassé avec un bouclier ;
- Depuis Anastase, l’organisation de l’administration byzantine, se traduit sur le revers monnaies par l'abandon des allégories présentes sur les monnaies romaines au profit d'informations plus pratiques : marque de valeur, année de la frappe, atelier, officine, …
Une guerre de plus avec la Perse (VIe-VIIe siècles)
Pseudo byzantine émise à Antioche (Imitation perse) entre 610 et 630
Cette reconstruction de l'empire restera de courte durée. Des successeurs, moins brillants pour certains, et des guerres incessantes aux frontières, contre les Avars dans les Balkans, contre les Lombards en Italie et contre les fameux Perses en Orient provoqueront un déclin territorial probablement inévitable.
En 590, aidé par l’empereur de Byzance Maurice le jeune Chosores II vient de regagner son trône. Il se fera appeler « Un homme immortel parmi les Dieux, et un dieu tout puissant parmi les hommes ». Et en 602, à la mort de Maurice, il déclare la guerre contre Byzance, l'armée de l'usurpateur Phocas se fait laminer par les Perses, de grandes villes comme Antioche, Césarée et Alexandrie tombent aux mains des Perses. Jérusalem est également prise, la grande Croix du Christ prend le chemin de Ctésiphon.
Et c'est alors qu'un fabuleux sursaut va avoir lieux. Héraclius prend le pouvoir, réorganise l'empire et connait de brillant succès contre les Perses qu'il finit par faire tomber définitivement, en 628, le roi de Perse Chosores, est vaincu et sera mis à mort par les siens.
En 630 Héraclius ramène lui-même la sainte croix reprise aux perses à Constantinople puis à Jérusalem. Byzance est victorieuse mais exsangue et affaiblie, et la Perse ou sévie la peste est en ruine.
L’assaut des armées Arabes (VII-VIIIe siècles)
Carte de l'empire byzantin au VIIIe siècle
Ce rebond est finalement de courte durée, dans le vide et la désolation causée par 100 ans de guerre va bientôt apparaitre un nouvel ennemi, à la mort de Mahomet en 632 les armées de l’Islam vont fondre sur leurs voisins, les populations épuisées devront s’habituer à l’ordre « accepter l’Islam, payer tribu et vous serez sauf »
En 636 l’empire de Byzance épuisé par un siècle de guerre est incapable de réagir, les armées Arabes envahirent tout le moyen Orient et l'Egypte. Et finalement cette prise de l'Egypte fut un coup fatal, pas tant militaire mais économique. L'Egypte était la province qui nourrissait Constantinople, l'Annone, distribution de blé gratuite aux habitant de la capitale, tradition héritée de Rome, dut être stoppée. Jamais les finances de l'empire s'en remettront.
En 640 il en est de même pour les Perses, les populations souvent accablées d’impôts accueillent souvent les envahisseurs en libérateurs. Puis en 649 Chypre, en 651 Tiflis et l’Arménie, en 654 Rhodes.
En 674 Ils assiègent Constantinople mais la vile résiste et les assaillant devront se replier en 677, leurs assauts se brisent sur les murailles de Constantinople, devant la menace, les empereurs Constans II et son fils Constantin IV ont d’ailleurs quitté la Capitale pour s’installer à Syracuse en Sicile.
Mais c’est aussi le tour de la Méditerranée occidentale, en 698 Carthage et en 711 l’Afrique du nord est conquise, en 715 Narbonne, et en 717 toute l’Espagne est conquise.
Pseudo byzantine aux trois empereurs entre 638 et 643
Les Byzantins se sont repliés en Sicile, Sardaigne et Corse.
Les Arabes mettent une seconde fois le siège devant Constantinople, d'août 717 à août 718 mais Léon III l'Isaurien parvient à les repousser, s'étant préoccupé, dès son avènement, de renforcer les protections de la ville.
À chaque fois, les Arabes sont repoussés grâce à une arme secrète dont disposent les Byzantins : le feu grégeois (ou grec). Il s'agit d'un mélange de salpêtre, bitume, soufre ,... qui a la particularité de brûler même sur l'eau. Propulsé en direction des navires ennemis, il permettait de les incendier.
En 732, les armées Arabes sont montés plus au nord en France mais les Francs de Charles Martel lors de la bataille de Poitiers obligent les assaillants à se replier au-delà des Pyrénées.
Après une formidable expansion, en 100 ans, le Califat a conquis une grande partie de l’empire Byzantin et jamais l’empire ne reviendra sur ces terres.
Follis de Léon V l'Arménien et Constantin émis à Syracuse entre 813 et 820
Dans les premiers temps de cette invasion des Arabes en Syrie, à la fin du règne d'Héraclius et pendant celui de Constans II, de nombreuses imitations dérivées des follis bysantin seront produits avec des légendes grecques plus ou moins corrompues, ces monnaies sont appelées pseudo-byzantines. Petit à petit, des légendes en arabes feront leur apparition, toujours sur des types de monnaies d'apparance byzantine, elles seront appelées arabo-byzantines.
L'empire s'étant replié sur Consatantinople et la Sicile, ces 2 ateliers vont produire l'essentiel des monnaies des VIII et IXe siècles. Les follis de cette période vont continuer de représenter à l’avers la représentation de l’empereur (et éventuellement du coempereur). Les divisionnaires du follis vont être abandonnés et seul le follis restera, la nécessité d’indiquer la valeur de la monnaie au revers va donc disparaitre et le revers va être utilisé pour représenter dans de nombreux cas une légende en plusieurs lignes à la gloire de l’empereur.
La reconstruction de l’empire (IX-XIe siècles)
Carte de l'empire byzantin au début du XIe siècle
Après avoir presque sombré avec des ennemis aux portes de Constantinople, l'empire survit et va même se réorganiser et va devenir totalement grec.
En Italie, après avoir cédée la Sicile aux Arabes, les Byzantins prennent l'Italie du Sud.
En 867, l’empereur Michel III dit l’ivrogne est tué par Basile 1er d’origine macédonienne qui prend la couronne. Ses armées conquièrent le sud de l’Italie. Il veut se rapprocher de la papauté en révoquant le patriarche de Constantinople Photios 1er opposé au pape. Il centralise le pouvoir et instaure un système où l’empereur est le maître absolu issu du droit divin.
L’empire atteint alors son apogée au 10ème siècle. La Syrie, la Crête et Chypre sont reconquises.
Dans les Balkans, après deux siècles de guerres quasi incessantes contre les Bulgares, Basil II écrase définitivement les Bulgares, l'empire s'étend même en Orient ou d'anciennes villes Byzantines comme Antioche sont reprises. En 1014, Les Bulgares sont battus. Basile II ordonne de faire aveugler 14 000 prisonniers Bulgares.
Follis anonyme de classe B attribué à Romain III émis à Constantinople entre 1028 et 1034
En 941, pendant que la flotte byzantine était engagée contre les Arabes en Méditerranée, alors que la majorité de l'armée impériale était stationnée le long des frontières orientales, un nouvel ennemi, les Rus’ de Kiev en profitèrent pour attaquer Constantinople, Romain Ier organisa la défense de Constantinople avec 15 navires pouvant, à l'avant et à l'arrière, lancer le feu grégeois. La flotte d'Igor, qui espérait capturer ces navires ainsi que leurs équipages, encercla ceux-ci. Cependant il ignorait la puissance dévastatrice à laquelle il s'exposait. En un instant, par le biais de tubes, le feu grégeois fut violemment projeté sur les navires rus' et ceux de leurs alliés. Les Byzantins réussirent ainsi à éliminer la flotte des Rus', mais ne parvinrent pas à empêcher le pillage de l'arrière-pays de Constantinople par les païens, lesquels s'aventurèrent profondément dans le sud jusqu'à Nicomédie, semant la terreur et la désolation. Plus tard une alliance fut celée avec les Rus’, et en 967, le prince Vladimir Ier se fera baptiser, acte fondateur de la chrétienté Russe.
En 1054, c’est le grand schisme entre l’Eglise romaine catholique et l’Eglise orthodoxe. Le Pape veut imposer le latin et les rites catholiques occidentaux dans le sud de l’Italie encore sous l’emprise de l’empire Byzantin. Le Patriarche de Constantinople s’y oppose. L’invasion de Normands convertis au catholicisme envenime le conflit. C’est la scission.
Par la suite, l’empire Byzantin subit des défaites successives notamment face aux Seldjoukides. En 1071, Les Byzantins sont défaits en Arménie par les Seldjoukides qui conquièrent l’Asie mineure.
En Europe Occidentale, le petit fils de Charles Martel, Charlemagne fonde en 754 l’empire Carolingien, durant les IXe et Xe siècles France et l’Angleterre sont sans cesse attaquées par les Viking, en 987 Hugues Capet est roi de France et en 1066, invasion de l’Angleterre par Guillaume le conquérant
A partir de la fin du IXe siècle, la représentation de l’empereur va même disparaître des follis et va être remplacée par le buste du Christ, c’est l’apparition des fameux follis anonymes.
Puis cette représentation de l’empereur va réapparaître plus tard sur les monnaies avec à l’avers la représentation du Christ et au revers celle de l’empereur. Cette phase coïncide avec une période de grande prospérité de l’empire byzantin sous les macédoniens, le poids des follis va passer de 4-5g à près de 14g.
Les conflits entre l’empire et les croisés (XII-XIIIe siècles)
Tetarteron d'Alexis I Comnène émis à Thessalonique entre 1092 et 1118
Au sein de la cour impériale, se nouent des intrigues. En 1081 Alexis 1er Comnène accorde des privilèges et donne de l’argent aux cités italiennes, Venise et Gènes pour contrer les invasions normandes dans le sud de l’Italie. L’empire est très rapidement ruiné.
Mais à partir de 1095, l’armée byzantine récupère quelques territoires après la poussée de la première croisade en Syrie et en Palestine. Mais de nouveaux ennemis surgissent les Normands en Italie et les Turcs à l'est alors qu'un coup quasiment fatal arrivera de d'occident. Les Etats croisés refusent la suzeraineté de l’empereur Byzantin. En 1175, les Vénitiens trahissent les Byzantins en soutenant les Normands en Italie. En 1176, les Seldjoukides écrasent l’armée byzantine en Phrygie.
Pour des raisons économiques et notamment la prise de contrôle du Bosphore, le Doge de Venise détourne le IVe croisade de son objectif et organise le sac de Constantinople les 12 et 13 avril 1204, Il aboutira par un démantèlement de l'empire avec la création des états latins, de l’empire de Nicée, de l’empire de Thessalonique.
Carte de l'empire byzantin au XIIIe siècle après 1204
Plus tard, après de nombreux conflcts entre les empereurs de Nicée, successeur de Théodore Ier Lascaris parvinrent à reprendre Constantinople, mais l'empire est au plus mal face à la pression des Turcs qui s’intensifie.
En France, entre 1213-1214 c’est le conflit entre les Capétiens avec Philippe Auguste et les Plantagenet de Jean sans terre associés à Othon du Saint Empire qui se solde à l’avantage des Français avec la bataille de Bouvines, épisode décisif et fondateur dans l’histoire de France.
Puis de 1226 à 1270 c’est le règne de St Louis, après s’être battu lors de la VIIème croisade avec ses frères Robert d’Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d’Anjou, il part pour la VIIIème croisade et meurt à Tunis en partant.
Trachy de l'empire latin à l'archange Michael émis à Constantinople entre 1204 et 1261
Trachy de Theodore I Commene Lascaris émis à Nicée entre 1205 et 1222
Au XIIe siècle, le follis va être abandonnée pour des plus petits Tetarterons et des monnaies concaves appelées Trachy en alliage de cuivre et d’argent. On retrouvera sur ces monnaies l’empereur, généralement debout avec une iconographie religieuse assez variée. Au nord de l'empire des imitations des trachy officiels appelées "imitations bulgares" apparaissent et puis suite à l'éclatement de l'empire, un monayage varié appelé "imitations latines" se répend en parallèle du monnayage plus officiel de l'empire de Nicée.
L’empire reconstitué des Paléologues (XIV-XVe siècles)
Les byzantins de l'empire de Nicée finirent par reprendre le dessus sur les latins et avec Thessalonique et Constantinople l'empire byzantin est restauré. Le dynastie des Paléologues règnera encore pendant près de deux siècles. Mais l'empire n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été par le passé, et il se désagrège petit à petit sous la pressuin des Ottomans, et finalement quand les Turcs prennent Constantinople, en 1453, cette capitale n'est déjà plus qu'une petite ville entouré des ruines des siècles passés derrière ses remparts.
Pendant ce temps en Occident la France est en guerre avec les Anglais, de 1337 à 1453 les deux royaumes s’affronteront, c’est la guerre de 100 ans. Cette guerre commence lorsque le roi d’Angleterre réclame la couronne de France et se terminera par une victoire Française.
Le monnayage de cette époque continue d'évoluer, les trachy concaves finirent par être remplacés par des assarions et le monnayge de cuivre disparait pour être remplacé par le stavraton en argent.
Trachy d'Andronic III Paléologue émis à Thessalonique entre 1328 et 1341